mardi 20 janvier 2009

Transports, Colmar fait sa révolution ! (2)

Caroline est enseignante. Elle habite le centre-ville de Colmar, à deux pas de la Collégiale Saint-Martin. Elle nous raconte comment les transports intelligents ont modifié sa façon de se déplacer.

« Depuis que la vieille ville est passée en secteur piétonnier, j’ai l’impression de vivre dans une autre ville. J’adore me promener à vélo à Colmar. Il m’arrive même d’emprunter un vélo électrique Vélofree en tailleur et escarpin. Le large panier se trouvant devant le guidon est très pratique pour y déposer son sac à main. Le vélo ne pouvait malheureusement pas répondre à tous mes besoins. Plusieurs fois par semaine, je dois me rendre à l’Université de Strasbourg et à celle de Bâle et là, le train s’était naturellement imposé car le prix du billet avait baissé. En fait de billet, il n’y en avait plus. Pour régler mon voyage, j’utilisais déjà le même badge Universal que pour déverrouiller mon vélo.
Il y a cinq ans déjà, un lecteur détectait mon badge au moment où je montais dans le train et une seconde lecture était faite au moment où j’en descendais. Le coût du trajet était automatiquement déduit de mon compte Universal. On construisit une nouvelle ligne ferroviaire entre Colmar et Breisach/Fribourg. Le train entre Bâle et Strasbourg était devenu plus rapide. Les nouvelles rames De Dietrich mettaient à peine 35 minutes et la fréquence des trains avait augmenté. Le confort s’était lui aussi amélioré, les rames disposaient d’un système WiFi pour une connexion libre à Internet. L’accès aux trains a également été amélioré. Un système de guidage permettait l’arrêt du train aux endroits prédéfinis avec exactitude. La file de voyageurs pouvait se former précisément là où la porte d’accès au train allait s’ouvrir. La montée se faisait aux extrémités du wagon et la descente en son milieu tout cela sans avoir de marche à gravir.
Les tarifs depuis cette date étaient réglementés et les compagnies ferroviaires avaient fait des progrès pour se moderniser et réduire leurs coûts. Le droit de grève avait été strictement encadré sans quoi, en particulier en France, un tel développement du train n’aurait pu se faire. Le système vélo-train quant à lui avait pratiquement disparu car toutes les gares d’Alsace offraient la possibilité de louer un vélo sur place. Aucune contrainte, après la descente du train, il suffisait de se rendre à la station Velofree, passer son badge Universal sur le lecteur pour déverrouiller un vélo et l’enfourcher.
Railfree a été une véritable révolution, elle s’est faite sur plusieurs années mais quel bonheur que de prendre le train aujourd’hui ».

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