dimanche 16 novembre 2008

Colmar à vélo - mon expérience




Depuis 2007, je réalise tous mes déplacements dans ma ville, de jour comme de nuit, à vélo. Je me suis lancé début mai avec l’apparition des beaux jours et déjà j’appréhendais la pluie de l’automne et le froid de l’hiver à venir. Petit à petit, je découvrais les plaisirs du vélo à savoir un grand sentiment de liberté et le bonheur de traverser la zone piétonne de la vieille ville plutôt que de prendre les boulevards périphériques encombrés et passant au travers de zones bien moins belles.
Excellent pour la santé, économique, non polluant, le vélo peut également s’avérer le plus rapide en ville. Pas de perte de temps pour trouver ou rejoindre la place de stationnement, chez soi on le gare au plus près et à destination on trouve toujours un emplacement réservé aux vélos, un panneau routier ou une rambarde pour y cadenasser son vélo. On peut couper par les parcs municipaux, les places publiques et les rues piétonnes ; sur la route on remonte les files de voitures arrêtées au feu rouge. On peut se transformer en piéton le temps de traverser un passage délicat, un passage pour piétons,…
La ville de Colmar a réalisé des efforts pour aménager des pistes cyclables mais la sécurité n’est pas toujours au rendez-vous. En effet, les choix effectués par le passé n’ont pas souvent été les meilleurs et les premières erreurs remontent à l’origine de la création des premières pistes cyclables à Colmar. Certes, le centre-ville est une exception et on ne peut pas créer aisément dans les quartiers historiques des voies réservées aux cycles. Ainsi, on aboutit à des solutions, un peu hors du temps, où tout le monde essaye de cohabiter, piétons, cyclistes, automobilistes et transports en commun. Mais coller les pistes cyclables comme c’est souvent le cas entre la voie de droite de la chaussée et les places de stationnement n’est pas très sûr. Les voitures vous frôlent souvent de près, surtout dans les courbes où elles vous coupent même parfois la route. Les automobilistes sont souvent tentés de s’arrêter sur les pistes cyclables et obligent ainsi les cyclistes à déborder très largement sur la chaussée. De plus, les ouvertures impromptues de portière vous procurent aussi quelques poussées d’adrénaline.
L’hiver n’a finalement pas été un problème. Le matin par temps froid le corps se réchauffe dès les premiers coups de pédale, bien plus vite que dans un habitacle froid de voiture. Les jours de pluie ne sont pas très nombreux. Je n’ai aucun équipement spécial et j’ai dû me faire saucer deux fois sur la période, car même les jours de mauvais temps il ne pleut pas forcément à verse au moment où vous prenez le vélo.
Après dix huit mois de pratique, c’est une expérience réussie sur toute la ligne.

Aucun commentaire: