
En moins de six mois, le prix du baril de pétrole a été divisé par quatre et le prix du carburant à la pompe a fortement baissé. Faut-il vraiment s’en réjouir ? A moins que la crise ne s’ancre profondément dans nos esprits, nous allons reprendre nos bonnes vieilles habitudes énergivores en tournant le dos au covoiturage, au vélo et à toutes les astuces orientées vers le transport intelligent alors qu’il faudrait au contraire accentuer nos efforts car le pétrole bon marché ne sera que temporaire. Les pays de l’OPEP ont convenu de réduire la production, les investissements pétroliers en prospection, en exploitation et en capacité de raffinage vont marquer le pas en raison d’un prix du pétrole brut insuffisamment attractif, les réserves de pétrole vont dans tous les cas continuer à s’épuiser et la matière première se raréfier. Dans quelques mois le prix du baril de pétrole va à nouveau flamber et on recommencera à réfléchir aux moyens de faire des économies…
Entre temps, les politiques de relance économique vont à renfort de subventions maintenir sous perfusion une industrie automobile en partie moribonde qui dans un avenir plus ou moins proche sera appelée à se transformer radicalement pour survivre. Certains constructeurs, trop préoccupés par le court terme et en manque d’imagination pour se renouveler, vont rater le coche et disparaître.
En France, la logique politique est calée sur la logique industrielle, cela, afin de préserver l’emploi et voilà qu’on décide la construction de nouvelles autoroutes, gelée depuis deux ans, alors que la fréquentation est en baisse. Ne vaudrait-il pas mieux dépenser cet argent à meilleur escient et développer les transports en commun ?
En France, 80% des déplacements se font en voiture, et la moitié de la population, soit 30 millions de Français, vit dans 800 villes de plus de 10.000 habitants. C’est bien en milieu urbain qu’il faut se donner les moyens d’expérimenter de nouvelles formules de transports intelligents, et repenser l’utilisation du véhicule automobile.
Limiter l’accès aux centres-villes me paraît un levier pour encourager les Français à prendre les seuls moyens de transport alternatifs à l’automobile actuellement, le vélo et les transports en commun. Cela à condition aussi que les pouvoirs publics rendent le maillon essentiel du train plus attractif, moins cher et encadrent le droit de grève des cheminots. Il faudrait à ce moment compléter au niveau local le dispositif ferroviaire pour mener, dans le même esprit, le voyageur de la gare SNCF à sa destination finale.
Pourquoi ne pas sortir des schémas classiques et penser à une utilisation différente du véhicule automobile d’autant que la période s’y prêterait plutôt bien. La fin de la voiture reine annoncée pourrait nous permettre de concevoir l’utilisation de la voiture différemment.
Il nous reste un gros effort intellectuel à fournir pour sortir un pied de la société de consommation et accepter des concepts innovants mais les arguments pour y arriver ne manquent pas.
Entre temps, les politiques de relance économique vont à renfort de subventions maintenir sous perfusion une industrie automobile en partie moribonde qui dans un avenir plus ou moins proche sera appelée à se transformer radicalement pour survivre. Certains constructeurs, trop préoccupés par le court terme et en manque d’imagination pour se renouveler, vont rater le coche et disparaître.
En France, la logique politique est calée sur la logique industrielle, cela, afin de préserver l’emploi et voilà qu’on décide la construction de nouvelles autoroutes, gelée depuis deux ans, alors que la fréquentation est en baisse. Ne vaudrait-il pas mieux dépenser cet argent à meilleur escient et développer les transports en commun ?
En France, 80% des déplacements se font en voiture, et la moitié de la population, soit 30 millions de Français, vit dans 800 villes de plus de 10.000 habitants. C’est bien en milieu urbain qu’il faut se donner les moyens d’expérimenter de nouvelles formules de transports intelligents, et repenser l’utilisation du véhicule automobile.
Limiter l’accès aux centres-villes me paraît un levier pour encourager les Français à prendre les seuls moyens de transport alternatifs à l’automobile actuellement, le vélo et les transports en commun. Cela à condition aussi que les pouvoirs publics rendent le maillon essentiel du train plus attractif, moins cher et encadrent le droit de grève des cheminots. Il faudrait à ce moment compléter au niveau local le dispositif ferroviaire pour mener, dans le même esprit, le voyageur de la gare SNCF à sa destination finale.
Pourquoi ne pas sortir des schémas classiques et penser à une utilisation différente du véhicule automobile d’autant que la période s’y prêterait plutôt bien. La fin de la voiture reine annoncée pourrait nous permettre de concevoir l’utilisation de la voiture différemment.
Il nous reste un gros effort intellectuel à fournir pour sortir un pied de la société de consommation et accepter des concepts innovants mais les arguments pour y arriver ne manquent pas.
Ils sont tout d’abord économiques. Un véhicule automobile coûte environ 5000 euros par an à son propriétaire, soit le quart du revenu moyen français. Une voiture passe une grosse partie de sa vie en stationnement et se déprécie pourtant. A raison de 15.000 km par an, ce qui correspond à la distance moyenne parcourue par les automobiles en France, à 60 km/h de moyenne le véhicule roule 250 heures. Ces heures mises bout à bout, le véhicule roule un peu plus de 10 jours par an. Autrement dit, le véhicule ne bouge plus de sa place de parking les 355 jours suivants...
Il en résulterait également une amélioration de la qualité de vie. Moins de contraintes liées au véhicule personnel, pas d’entretien, pas de contrôle technique, pas de… Moins de temps passé dans les embouteillages ou à chercher une place de stationnement, etc.
Il en résulterait également une amélioration de la qualité de vie. Moins de contraintes liées au véhicule personnel, pas d’entretien, pas de contrôle technique, pas de… Moins de temps passé dans les embouteillages ou à chercher une place de stationnement, etc.
Un embellissement des villes, une partie des parkings pouvant être remplacés par des espaces verts, le bruit et la pollution en ville en forte diminution, les rues rendues aux piétons et aux cyclistes, etc.
Un substantiel gain de pouvoir d’achat par les économies réalisées sur le budget voiture.
Alors, quelles sont les solutions ?
Essayons d’augmenter la productivité des voitures, de sortir du schéma où chaque adulte possède un, voire plusieurs véhicules, et imaginons la mutualisation de l’automobile, sous la forme d’un système de location aussi simple que celle d’une bicyclette Vélib.
Rendez-vous dans le prochain post pour découvrir le Nouveau Monde des transports intelligents.
Alors, quelles sont les solutions ?
Essayons d’augmenter la productivité des voitures, de sortir du schéma où chaque adulte possède un, voire plusieurs véhicules, et imaginons la mutualisation de l’automobile, sous la forme d’un système de location aussi simple que celle d’une bicyclette Vélib.
Rendez-vous dans le prochain post pour découvrir le Nouveau Monde des transports intelligents.